Les adénopathies médiastinales tuberculeuses posent un problème de diagnostic étiologique et aussi thérapeutique.
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 20 patients hospitalisés au service entre 2012 et 2016.
La moyenne d’âge de nos patients est de 28 ans. On note une prédominance féminine (60 %). Les antécédents de tuberculose n’ont pas été retrouvés, le contage tuberculeux récent est dans 1 cas (5 %). Les signes cliniques révélateurs sont représentés par la dyspnée et la toux retrouvées dans tous les cas. Les adénopathies périphériques sont présentées dans 2 cas (10 %). Le téléthorax objective un aspect de gros hile unilatéral dans 14 cas (70 %), et un élargissement médiastinal dans 2 cas (10 %). L’aspect de miliaire est associé dans 1 cas (5 %). Le scanner thoracique réalisé dans tous les cas, objective des adénopathies la loge de Barety dans 15 cas (75 %), sus et sous diaphragmatique dans un cas. Le caractère nécrosé est retrouvé dans 12 cas (60 %). L’origine tuberculeuse est confirmée dans 9 cas (45 %), dont 7 par médiastinoscopie, et 2 cas par biopsie ganglionnaire. Dans les cas restants, l’origine tuberculeuse est retenue devant des arguments de présomption. Le régime thérapeutique préconisé est de 2RHZE/4RH, selon le programme national de lutte antituberculeuse, prolongé à 9 mois dans 1 cas. L’évolution clinique est favorable dans tous les cas.
Nous rappelons les difficultés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales, qui restent dominées par la tuberculose dans notre contexte.
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Publié par Elsevier Masson SAS.